Le choix entre mâle et femelle

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Après avoir pris la décision d’avoir un chien, la question qui vient souvent ensuite est de savoir si c’est mieux d’avoir un mâle ou une femelle. Je vous propose de prendre le problème à l’envers : À part un objectif d’élevage, qu’est-ce qui différencie le fait d’avoir un mâle ou une femelle? Qu’est-ce que ça change?

Différence de caractère

La différence de caractère est souvent évoquée, mais franchement, c’est variable d’un sujet à l’autre, particulièrement si le chien est stérilisé. J’ai connu des mâles très affectueux et des femelles indépendantes et inversement.

Chez les chiens non stérilisés (on dit «entier»), il y a plus de différences de comportement, d’ailleurs c’est documenté : lorsqu’on stérilise le chien, il y a diminution du niveau d’agressivité sous influence hormonale et diminution du nombre de fugues. C’est vrai autant pour le mâle que pour la femelle.

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Guizmo

Différence de grosseur

J’ai remarqué, malgré que le standard de la race ne le confirme pas, que chez Berger Blanc Suisse la différence «à l’œil» est moins frappante que chez le Berger Allemand par exemple. D’ailleurs, mon mâle et ma femelle ont exactement la même grandeur et à peu près le même poids.

Je trouve que ma femelle a des traits plus féminins et mon mâle des traits plus masculin, mais vous savez quoi? Des gens que je fréquence chaque semaine pour l’entraînement me demandent régulièrement duquel des deux il s’agit… alors la différence n’est pas très marquée!

La stérilisation

Le coût de la stérilisation pour mâle ou femelle sont semblable, soit environ 285$ pour la femelle et 250$ pour le mâle (les prix peuvent varier d’une clinique vétérinaire à l’autre). Certaines villes l’obligent que le chien soit stérilisé dès 6 mois. Stérilisé à cet âge, il est primordial de modifier l’alimentation, car, sans le jeu des hormones, il faudra faire attention que le chien ne souffre pas d’obésité.

Un petit bémol pour la chienne stérilisée : il y a plus risque de souffrir d’infections urinaires et certaines peuvent aussi souffrir d’incontinence (ça aussi c’est documenté). On ne dit pas que toutes les chiennes présenteront ces inconvénients, mais il y a plus de risque.

L’urine

Franchement, à mon avis, c’est vraiment l’urine qui fait toute la différence! Non pas sa composition, mais la méthode d’évacuation! Chez le mâle, il arrose tout : les fleurs, le coin de la maison, la clôture, le banc de neige en hiver qui devient « décoré », etc. On n’est pas en reste avec la femelle : pour briser un beau gazon, elle est championne! L’urine, concentrée au même endroit, fait mourir le gazon. On se retrouve avec une pelouse «spoté» de rond jaune.

Pour éviter ces désagréments, il est possible d’apprendre à notre

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Jolie

chien à faire ses besoins au même endroit et sur commande. C’est un entraînement comme un autre.

Mes chiens n’ont pas de restriction dans la cour arrière (mon gazon est spoté jaune et je protège mes tomates!). Cependant lors de la marche quotidienne dans le quartier, faire des pipis partout, c’est interdit. Ils ont appris et attendre d’être de retour à la maison pour faire leurs besoins. Les chiens ont une bien meilleure capacité que nous pour «se retenir».

En conclusion

Au final, outre les objectifs d’élevage, c’est une question de cœur et de disponibilité dans la portée. Les femelles comme les mâles performent aussi bien l’un que l’autre dans les différentes activités canines. Je crois que c’est l’éducation, l’entraînement et le temps passé avec votre compagnon qui forgeront son comportement bien plus que simplement le sexe de l’animal.

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Le coût d’un Berger Blanc Suisse

Cette question nous est souvent posée, mais le coût d’un chien ne se résume pas au coût d’acquisition. Tout au long de sa vie, vous devrez le nourrir, lui procurer les soins automnenécessaires (vétérinaire et d’hygiène de base), lui apporter stimulation physique et intellectuelle. En fait, dites-vous que l’achat d’un chien est beaucoup plus que l’accueil d’un nouveau membre de la famille, c’est adhérer à un nouveau mode de vie, la possibilité de nouvelles activités et une nouvelle ligne dans votre planification budgétaire!

La première année est définitivement la plus dispendieuse et si c’est votre tout premier chien ou si ça fait très longtemps que vous n’en avez pas eu dans votre vie, c’est pire. Quand Guizmo est arrivé à la maison, la seule chose qui me restait de mon dernier chien (14 ans plus tôt) était ma laisse de cuire de 6’… Tout le reste, bols, coussin, jouets, brosses, coupe-ongles, cage, collier, etc. nous avons dû l’acheter. La facture monte très vite. Pour réduire celle-ci, n’hésitez pas à faire une recherche sur un site de petites annonces. Beaucoup d’articles de deuxième main sont tout à fait valables.

Nourrir votre chien est bien sûr incontournable et ça représente environ 650$ par année. Heureusement, il y a des soldes périodiquement et ça vaut la peine d’en profiter, mais on ne peut pas lésiner sur la qualité des croquettes et on ne peut pas modifier la marque tous les mois. C’est une question de santé, entre autres pour la stabilité de la digestion et aussi pour la qualité du poil. Personnellement, j’ai fait plusieurs essais pour finalement revenir à Royal Canin.

Le Berger Blanc Suisse doit être actif pour être heureux. Le jeu, les randonnées c’est bien,

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Distributeur de friandises

ça le fait bouger, toutefois, il a aussi besoin de stimulation intellectuelle. Il y a beaucoup de jeu «intelligent» pour les chiens qui les occuperont comme un distributeur de friandises. On peut aussi les entraîner à toutes sortes de trucs qui vont les (nous) occuper. Ils peuvent faire bien plus que s’asseoir sur commande!

Parfois j’entends «pas besoin de prendre de cours, j’ai déjà eu un chien!» Erreur! Premièrement, les méthodes changent et en suite, on

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Une pose lors d’une sorti en cani-cross, le temps d’une gorgée d’eau!

en a toujours à apprendre! Depuis Guizmo, j’ai des centaines de cours de pris (ça aussi ça coûte cher!), des séminaires et des entrées en compétitions. Je me dis que c’est mon sport au même titre qu’une autre personne s’engagera dans la plongée sous-marine, le ski-doo, la pêche, (nommez-le), toutes les activités auxquelles on s’adonne ont un coût financier. Faire une activité avec son chien, c’est merveilleux, on forme une équipe, on n’est jamais seul.

Réfléchissez bien à ce que vous voulez faire avec votre chien. C’est un engagement pour (on le souhaite) au moins les 10-12 prochaines années. Ils vous apporteront beaucoup de bonheur, il y a de multiples possibilités. Bien sûr, il y aura peut-être quelques concessions à faire, mais il y a toujours des solutions.

Laver son chien

L’une des questions que l’on se pose avec l’acquisition d’un chien blanc c’est : est-ce que c’est salissant ?  Après tout, le blanc n’a pas bonne presse au banc de la propreté puisqu’il évoque à la fois sa définition et son opposé. Malgré que la moindre tache soit immédiatement visible sur du blanc, cette couleur incarne néanmoins pureté et perfection. C’est un dualisme.

Salissant ?

Ceux parmi vous qui ont eu le loisir de côtoyer des chevaux blancs – et surtout d’en assurer l’entretien – savent que c’est un réel défi de garder un cheval blanc, blanc. Heureusement, ce n’est pas du tout le cas d’un Berger Blanc Suisse. On les croirait autonettoyants! Ici un exemple de retour de randonnée particulièrement boueuse. C’est une photo que j’ai prise d’un forum, car je n’en avais pas de mes chiens sous la main, mais c’est un très bon exemple.

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Il suffit d’attendre qu’il sèche, un coup de brosse et up ! Rien n’y paraît ! Votre plancher lui par contre sera plein de sable à l’endroit où toutou aura été couché le temps de sécher… Mais que le chien soit brun, noir ou gris, le résultat sera le même. Ainsi, quelle que soit la couleur du chien, ce n’est pas plus salissant l’un que l’autre, bien que ça paraisse pire sur un chien blanc au retour de la randonnée. Il faut quand même prévoir de les laver.

Fréquence de lavage

Personnellement, je préconise le lavage des chiens 4 fois l’an, plus ou moins au changement de saison. Un brossage régulier entre les lavages suffit. C’est important de laver les chiens, car la fourrure produit naturellement une espèce d’huile qui, bien qu’elle soit nécessaire pour l’équilibre de la peau, devient désagréable au touché si on espace trop les lavages en profondeur. De plus, il y a l’odeur qui devient plus forte et désagréable par temps humide.

Il faut prévoir un premier lavage avant 6 mois d’âge, qui sera juste à l’eau celui-ci. Ceci permettra à votre compagnon d’apprivoiser l’activité. Un chien adulte qui s’oppose à entrer seul dans le bain est une épreuve !

J’utilise un shampoing et un revitalisant, mais juste un shampoing est suffisant. J’ai toujours utilisé un shampoing spécialement pour poils blancs, mais ça aussi, c’est au goût. L’important est de bien rincé et surtout séché, quelle que soit la saison afin d’éviter des dermatites.

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Guizmo avant lavage  ……………….et…………………………. après lavage

Où les laver ?

Un chihuahua, on peut bien le laver dans l’évier de la cuisine, mais un Berger Blanc Suisse on peut se demander comment on s’y prend. Pour ma part, je vais chez Mondou. Le service qu’il appelle «lave-toutou» n’est pas offert dans toutes les succursales, il faut vérifier (cliquez ici pour consulter leur site). C’est un service gratuit qui met à disposition bain, table et séchoir.

Certains lave-autos offrent aussi un lave-chien. Il faut faire une recherche dans votre localité ou sur internet. Il s’agit par contre de service payant. Vous pouvez aussi faire affaire avec un toiletteur.

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Jolie sur la table et Guizmo en bas chez Mondou

Je vous déconseille de laver votre chien dans le bain de la maison, c’est particulièrement au séchage que le dommage est ahurissant, surtout si votre compagnon est en période de mue : du poil, il y en aura partout ! Si aucun service n’existe dans votre région, attendez l’été pour le faire à l’extérieur.

En terminant, un mot sur la nourriture que vous donnez à votre chien. Une mauvaise odeur de votre animal peut être due à la qualité de ce qu’il mange. Il existe toute sorte de nourriture et beaucoup de très bonne qualité. Ces dernières contribuent à la bonne condition du poil et par extension de l’odeur corporelle. À ne pas négliger.

Le choix du Berger Blanc Suisse

(Les caractéristiques de la race sont un bon départ pour nous éclairer dans notre choix. Nous devons nous assurer que cette race sera compatible avec nos besoins et notre mode de vie. Je vous ferai part de notre démarche dans cette prise de décision et je vous
partagerai quelques anecdotes afin de brosser un img_4219mtableau qui vous aidera, je l’espère, à connaître un peu mieux cette race que je côtoie depuis maintenant 5 ans. Je proposerai également quelques adresses qui pourraient vous aider à poursuivre votre réflexion.

D’abord, je dois vous dire que je suis vraiment favorable aux chiens de race (quelle qu’elle soit) contrairement aux chiens dits «bâtards» ou «mêlés» parce que, même si ces derniers peuvent eux aussi faire d’excellents compagnons, je les considère comme des «boîtes à surprise». Il est parfois difficile de savoir à l’avance quel sera la taille, le niveau d’énergie ou simplement leur allure générale une fois que ce «bâtard» sera adulte. Entre les individus d’une même race, ces questions sont réglées. Il y aura forcément des différences entre chaque individu ; après tout, j’ai connu des Français qui n’aimaient pas le pain baguette, des Écossais qui ne buvaient pas de Whisky et des Argentins qui ne dansaient pas le tango !  img_4231Ainsi quand on choisit un Berger Blanc Suisse (BBS) on aura forcément un chien blanc, de taille plutôt grande et de type lupoïde, mais aucune garantie qu’il revienne immédiatement au rappel dans un boisé même si la caractéristique principale de cette race est la fidélité et l’écoute de son maître. Il faudra l’entraîner. Eh oui, je le concède, certains individus souffriront parfois de «surdité sélective», comme je le nomme à la blague quand mon mâle Guizmo part sur une piste de chevreuil et résiste à revenir au premier rappel! Pourtant, ma femelle, Jolie, de 3 ans sa cadette, même sur les talons de Guizmo, rebrousse chemin à ma première objection. Ce que je veux illustrer ici c’est que chaque chien, au-delà des caractéristiques de sa race, a sa propre personnalité avec laquelle il faut composer.

Avant l’accueil de Guizmo, cela faisait déjà bien des années que je titillais mon conjoint pour l’acquisition d’un chien. À la fin de mon adolescence, mes parents avaient eu un petit élevage de Berger Allemand, j’avais alors entraîné et présenté 2 chiens en compétitions d’obéissance. Je voulais renouer avec le milieu. De plus, adepte de course à pied, je voulais un compagnon pour me sentir en sécurité lors de mes sorties, particulièrement au crépuscule. De plus, à cette époque, mon conjoint travaillait de longues heures et revenait souvent tard. Je n’aimais pas être seule à la maison.  Je voulais un chien qui répondrait à ces besoins. Mon conjoint pour sa part, voulait un chien de belle apparence, intelligent et les oreilles dressées. Mon fils avait comme seul critère qu’il ressemble à un loup (type lupoïde). Donc, pour répondre à tous les critères, le chien devait être familial, sportif, d’assez grande taille, protecteur, beau, intelligent, bonne aptitude à l’obéissance et de type lupoïde. Grosse commande! Les types lupoïdes comme le Husky, le Malamute, le Samoyède ou le Groenlandais ont la réputation d’être têtu et fugueur… Pas très compatible avec l’Obéissance de compétition. Pour nous aider, nous avons fait quelques tests en ligne img_4230(à titre d’exemple : http://wamiz.com/chiens/test/quelle-race, http://www.lebonchien.fr/races-de-chiens/choisir-son-chien.html, https://www.chien.fr/test-quelle-race/ ) et c’est de cette façon que nous avons découvert le Berger Blanc Suisse.

Je vous invite à consulter le standard de la race, si ce n’est déjà fait, en cliquant ici. Souvent, le BBS est comparé au Berger Allemand (BA) à juste titre selon moi puisque l’origine du BBS découle du BA. À mon avis, la couleur du BBS est un très grand avantage, aucune surprise de ce côté-là alors que la variété de la robe chez le BA est impressionnante. Cependant, il y a plus que la couleur qui les différencie. Entre autres, le BBS a une ligne de dos plutôt droite, est plus familial et n’a pas la tendance au combat si souvent reproché au BA. Malheureusement, le BBS n’est pas reconnu comme race distincte par le Club Canin Canadien (CCC), il ne peut pas concourir dans leur Championnat de conformation. Toutefois, les autres disciplines, comme l’Obéissance, sont ouvertes au chien de race non reconnu au Canada. Au Québec, les éleveurs de BBS enregistrent leur chien avec la American Rare Breed Association (ARBA que vous pouvez consulter en cliquant ici). Je connais deux autres éleveurs actifs au Québec : Les Loups blancs (cliquer ici pour accéder à leur site) et Bergers du Lys (cliquer ici pour accéder à leur site). Les Loups blancs sont les tout premiers à s’être lancé dans l’aventure et Bergers du Lys, plus récemment, en voie de se constituer de bons sujets d’élevage eux aussi. De notre côté, nous ne prévoyons pas faire une longue carrière dans la reproduction, 1 – 2 portées tout au plus. Parce que d’une part nous vivons en ville où il est possible d’avoir tout au plus 2 chiens, il est complètement exclu de prévoir une relève puisque nous voulons garder nos chiens aussi longtemps que leur santé le leur permettra, et d’autre part, l’élevage représente beaucoup d’investissement en temps et en argent. Vous vous dites peut-être qu’au prix où ils sont vendus ce n’est pas un investissement d’argent, mais un revenu? Détrompez-vous! C’est un sujet qui mérite d’être développé et je l’aborderai dans un prochain article.

img_4232Ce que je voulais mettre en lumière dans ce que vous venez de lire, c’est que malgré que le choix d’une race soit bien personnel, il est très important de bien cerner nos besoins et parfois modérez nos attentes. Ne vous attachez pas à un seul critère et considérez aussi l’opinion des membres de la famille s’il y a lieu. Le Berger Blanc Suisse est une race magnifique et si celle-ci correspond à votre style de vie, n’hésitez pas à faire le saut.

1 ou 2 chiens ?

La question est posée : et si nous avions un deuxième chien ? Une profonde réflexion est nécessaire avant de poser l’acte d’acquérir un deuxième chien. Il faut réfléchir aux raisons qui motivent ce désir. Je vous propose de prendre crayon et papier et de les écrire. On peut aussi faire l’exercice à deux colonnes, une intitulée «avantage» et l’autre «inconvénient». Ces exercices permettront de clarifier ce que ça impliquesans-titre.

Plusieurs raisons peuvent être énoncées au projet d’acquisition d’un deuxième chien. Sans être une liste exhaustive, on peut penser à un projet de reproduction, le désir de vouloir entraîner un nouveau chien, de remplacer un chien vieillissant ou apporter un compagnon à notre chien actuel.

Je vous le dis tout de suite, à mon avis, cette dernière raison à elle seule n’est pas valable. Votre chien n’a pas besoin de compagnon si vous lui procurez suffisamment de stimulation physique et intellectuelle. C’est une illusion de croire que vous soufflerez un peu qu’ils soient deux. J’observe à peine 15 – 20 minutes par jour d’interaction directe entre les deux miens (sans intervention d’un membre de la famille).

Il y a bien quelques avantages d’avoir un deuxième chien, mais la colonne « inconvénients » se noircit rapidement. Il faut avoir le temps, les moyens financiers et l’espace pour accueillir un deuxième chien. Certaines activités pourront être partagées dans le même espace-temps, comme la promenade matinale ou le cani-cross. Mais on ne peut pas entraîner deux chiens en même temps que ce soit en obéissance, pistage ou agilité. Même chose pour les soins comme le brossage et les bains. Financièrement, ce n’est pas uniquement au niveau du coût de la nourriture et des soins vétérinaires qu’il faut réfléchir, le deuxième chien nécessite parfois de changer de véhicule. Si vous vivez en ville, et bien, la pelouse en prend un coup, je vous l’assure !

Après avoir bien réfléchi, si tous les éléments sont en place pour accueillir un deuxième chien, allez-y bien sûr !

Qu’est-ce que ça signifie avoir un titre ?

Quand j’ai publié sur les médias sociaux que j’avais obtenu mon titre C.D. (chien de compagnie) avec Guizmo au printemps 2013, un ami commentait qu’il ne comprenait pas pourquoi il fallait obtenir un titre de chien de compagnie puisque selon lui, tous les chiens étaient de compagnie… Oui, bien sûr. Le chien est le meilleur ami de l’homme, mais il peut devenir encore beaucoup plus!

La compétition canine n’intéresse pas tous les propriétaires de chien, mais c’est peut-être en partie par une méconnaissance du milieu. La compétition se déroule à plusieurs niveaux et est accessible à tous. Plusieurs disciplines sont proposées, il y en a pour tous les goûts.

Au-delà de la compétition en tant que telle, il y a l’entraînement. Comme dans n’importe quelle activité, avoir un but à atteindre est certainement plus motivant que de s’entraîner juste pour s’entraîner. Cette activité permet de créer une relation plus forte avec son chien, on devient une équipe et on apprend à mieux se connaître. C’est aussi une activité planifiée dans l’agenda et nous permettent de partager des moments privilégiés avec toutou.

Joindre une activité dans le but compétitif permet aussi de rencontrer d’autres propriétaires de chiens, l’humain est social. De plus, lorsqu’on rencontre un problème avec notre chien, nous avons un réseau pour nous supporter.

Comme l’écrivait Antoine de Saint-Exupéry dans son livre Le Petit Prince « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. » Dans le sens de non compté, le temps et les soins apportés à notre chien sont les liants qui crée une relation solide.

Quand vous rencontrez des propriétaires qui ont obtenu beaucoup de titres avec leur chien, soyez assuré que ce dernier est heureux ! Ces quelques lettres sont la preuve que le propriétaire passe beaucoup de temps avec son chien, c’est à mon sens une preuve d’amour.

Le port du licou

Le nouveau règlement qui entre enimg_1095vigueur à Montréal le 3 octobre fait couler beaucoup d’encre et engendre de nombreux débats. Certain le salut, d’autre le condamne. Toutefois, il y en a d’autres, j’en suis, qui l’accueille tout simplement.

Avoir un chien est, à mon sens, un privilège et non un droit. J’entends par privilège «ce que l’on considère comme un avantage» et un droit au sens «sans faveur spéciale, sans avoir à fournir une justification ; d’office». La notion de privilège vient avec celle de devoir (être tenu de faire quelque chose pour quelqu’un ).

Dans notre société, nous avons tous le droit de circuler sur les espaces communs sans peurs ni gênes. Or, il se trouve que beaucoup de gens ont peur des chiens. Puisque nous avons le privilège d’en avoir un dans nos vies, nous avons le devoir de ne pas l’imposer et de respecter ces gens qui nous entourent.

Nos Berger Blanc Suisse sont particulièrement impactés par la section V -21 du nouveau règlement :

«[…] tout chien de 20 kg et plus doit porter un licou ou un harnais auquel est attachée ladite laisse.»

Pourquoi s’y opposer ? Vous vous dites que ça n’a pas de bon sens de faire subir le port du licou à votre pauvre toutou ? Eh bien, sachez que pour lui, ça ne fait aucune différence ! Ne vous laissez pas emporter par le syndrome Bambi, les chiens ne se posent pas de question, ils sont tout simplement.

La nature humaine s’oppose aux changements, il nous faudra apprivoiser cette façon de faire qui deviendra vite une habitude comme le port de la ceinture de sécurité en voiture. De notre côté, nous avions déjà pris l’habitude de faire porter le licou à nos chiens dans la foule, il faudra juste le faire systématiquement sur  l’île de Montréal. Ça fait de moins bonnes photos tout au plus.

La décision d’adopter un chiot

Dans quelques mois, si tout se passe comme prévu, nous laisserons partir nos premiers chiots dans leurs nouvelles familles et ceci me porte beaucoup à réfléchir. Une malheureuse statistique affirme qu’un chien sur quatre ne fêtera pas son premier anniversaire dans sa famille initiale. Adopter un chiot est une décision importante qui ne devrait pas être prise à la légère. C’est d’abord un engagement personnel : celui de prendre soin d’un être qui sera près de vous pour, on l’espère, 10 – 12 ans. C’est aussi un engagement financier : le coût d’achat n’étant pas les uniques frais à considérer.

L’arrivée d’un chiot dans une famille bouleversera forcément les habitudes de la maisonnée. Il est important d’évaluer si notre mode de vie et nos activités sont compatibles avec un compagnon canin et dans notre cas, un Berger Blanc Suisse. Certaines races s’adaptent assez bien d’un mode de vie plutôt sédentaire, ce n’est pas le cas d’un BBS, il a besoin de bouger. Si vous êtes amateurs de randonnée pédestre ou de courses à pied, votre BBS sera un compagnon idéal. De plus, la dernière décennie a mis sur la sellette une panoplie de sports canins. Pour n’en nommer que quelques-uns : Obéissance, Cani-cross, flyball, frisbee, agilité, pistage, etc. ce n’est vraiment pas les choix qui manque !

Il faut être prêt à investir dans notre compagnon canin. Investir du temps et de l’argent. La première année est peut-être la plus dispendieuse, considérant le coût d’achat et les nombreux vaccins, les suivantes, au gré des activités que nous aurons choisi de faire avec toutou. Le temps à passer avec notre chien, toutes activités confondues, est considérable, j’estime une moyenne de 2h – 2h30 par jour, c’est pourquoi il est préférable d’être une personne active qui aime le plein air et les activités extérieurs.

La documentation abonde sur le sujet, n’hésitez pas à vous plonger dans les nombreux ouvrages disponibles en ligne ou à la bibliothèque du quartier. Il y a aussi de nombre cours et séminaire. Le monde canin n’est pas statique, c’est un monde riche en découverte, en défi et qui peut vous amener à vous dépasser. Je vous souhaite de le découvrir, si ce n’est déjà fait, et d’y être heureux.

Nouveau Titre

Je suis très contente que Jolie est obtenu cette semaine son premier titre d’Obéissance «Chien de compagnie» C.D.

Jolie démontre de très bonne aptitude à l’Obéissance et nous poursuivrons dans cette discipline à l’automne.Jolie C.D.